L’hydrogène vert est considéré comme un vecteur énergétique propre, puissant, efficace et ne produisant pas de CO2, qui peut être un outil formidable pour lutter contre le changement climatique. Aujourd’hui, l’Agence internationale de l’énergie considère déjà que la production d’hydrogène vert à partir d’énergies propres connaît un essor sans précédent.

LEADERS MONDIAUX DE LA PRODUCTION D’HYDROGÈNE

Le potentiel mondial d’hydrogène vert est déjà plus que suffisant, même s’il existe encore des pays où le potentiel est limité par une faible production d’hydrogène vert.

L’hydrogène vert devrait représenter jusqu’à 12 % de l’énergie mondiale d’ici 2050. Qui sera le chef de file de l’hydrogène vert?

Chine: le pays asiatique est le premier producteur mondial d’hydrogène vert. Actuellement, sa consommation annuelle est de plus de 24 millions de tonnes. Si la majeure partie de la production du pays est del’« hydrogène gris », c’est-à-dire qu’elle est générée avec des combustibles fossiles comme le charbon, cette tendance change depuis 2019 puisque le pays développe plus de 30 projets d’hydrogène vert, produit à partir d’énergies renouvelables.

L’Union européenne: reconnaît que l’hydrogène vert est une technologie clé et fondamentale pour atteindre des objectifs politiques tels que le « Green Deal » européen. L’UE prévoit d’installer 40 gigawatts de capacité d’électrolyse d’hydrogène renouvelable d’ici à 2030.

Inde: comme l’a déclaré le Premier ministre Narendra Modi lors du lancement de la Mission nationale pour l’hydrogène du pays en 2021, l’hydrogène vert pourrait aider l’Inde à atteindre l’indépendance énergétique d’ici 2047 et à accroître son engagement en faveur des énergies renouvelables.

Japon: la stratégie nationale du Japon en matière d’hydrogène a été officialisée en 2017. Bien que le pays ne dispose pas des ressources naturelles nécessaires pour atteindre des niveaux d’énergie éolienne ou solaire suffisants pour produire de l’hydrogène propre par lui-même, il développe des accords d’approvisionnement à long terme pour importer de l’hydrogène de l’étranger.

Corée du Sud: pour la Corée du Sud, l’hydrogène est le principal moteur de son développement économique et de la création d’emplois. Ils se sont fixé l’objectif ambitieux d’installer 200 000 FCEV d’ici 2025. Ce chiffre implique une multiplication par 20 des installations en 2020. La Corée du Sud prévoit que l’hydrogène couvrira 10 % des besoins énergétiques de ses villes d’ici huit ans. Elle prévoit également de porter sa part à 30 % d’ici 2040.

L’hydrogène vert promet d’être un facteur clé pour faire face aux futures crises énergétiques, comme celle que nous connaissons actuellement en Europe, où la demande croissante a déclenché une hausse des prix des carburants.