Le sommet de l’OTAN se tient à Madrid les 28, 29 et 30 juin, plus de quatre mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les analystes s’accordent à dire que ce sommet est l’un des plus importants qu’ait connu l’alliance militaire au cours des dernières décennies.

LA LUTTE POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Ce sommet est peut-être l’un des plus pertinents car nous sommes à un tournant où l’ordre mondial est en train de se reconfigurer, à l’occasion du COVID-19 et accentué par la guerre en Ukraine.

En raison de la guerre en Ukraine, l’engagement en faveur des énergies renouvelables est accéléré en essayant de rompre les liens avec l’énergie russe.

La Russie fournit actuellement du gaz qui approvisionne l’Europe : 40 % du gaz que l’Union européenne importe provient de Russie. Et ce pourcentage s’élève à 100% pour la Bulgarie, 90% pour la Finlande et la Lituanie, 80% pour la Pologne, 60% pour l’Autriche et la Hongrie, 50% pour l’Allemagne et 40% pour l’Italie.

Comme le montrent les données, la forte dépendance énergétique de l’Europe est évidente. C’est pourquoi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, parmi de nombreuses autres actions, a poussé à la conclusion d’accords visant à améliorer le marché européen de l’énergie. Face à cette situation, que devrait proposer l’Union européenne ? que 60 % de son parc énergétique devrait provenir d’énergies renouvelables d’ici 2030, contribuant ainsi à la décarbonisation et à la lutte contre le changement climatique.

Les énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire sont sans aucun doute un élément clé de la voie vers l’indépendance énergétique. En effet, le taux d’énergie renouvelable n’a pas cessé de croître, faisant le plus grand bond depuis 2020.

Le moyen de réaliser cette transition énergétique, cette décarbonisation et cette lutte contre le changement climatique est de se fixer comme objectif le Pacte vert européen, un programme de la Commission européenne visant à faire du continent un espace climatiquement neutre d’ici 2050. Nous pouvons donc considérer le Pacte vert européen comme un outil supplémentaire dans la lutte contre l’envahisseur russe.

L’objectif du Pacte vert européen est de parvenir à la neutralité climatique, car l’avenir de l’Europe dépend de l’avenir de la planète.  Les défis climatiques et environnementaux actuels exigent une réponse urgente et ambitieuse.