Le terme « zéro déchet » fait référence à l’un des principes visant à réutiliser les produits afin qu’ils ne retournent pas à la nature sous forme de déchets ou d’ordures. L’objectif principal est de minimiser l’impact sur l’environnement et de promouvoir la durabilité en adoptant des pratiques qui évitent la production de déchets.
« ZÉRO DÉCHET »: UN MODE DE VIE SANS DÉCHETS
Ce terme a été inventé par Paul Palmer, écologiste et défenseur du développement durable, en 1990. Son créateur croyait en la faisabilité d’une réduction significative de la quantité de déchets mis en décharge et promouvait l’idée de les éliminer.
C’est en 2002 qu’a été fondée l’Alliance internationale zéro déchet, qui a établi les principes et les normes du mouvement, contribuant à définir ses principaux objectifs et approches.
Le mouvement « zéro déchet » repose sur cinq principes fondamentaux, également connus sous le nom de « 5 R »:
- Rejeter ce qui n’est pas nécessaire, ce qui implique de faire des choix éclairés lors de l’achat de produits et d’éviter les produits qui génèrent un volume important de déchets.
- Réduire ce qui est nécessaire, ce qui passe par des achats réfléchis, la planification des achats et l’utilisation de produits en vrac.
- Réutiliser tous les types de matériaux, d’emballages et de conditionnements, ce qui signifie trouver de nouvelles façons d’utiliser les objets.
- Recycler tout ce qui ne peut être rejeté ou réduit, en veillant à ce que les matériaux recyclés soient correctement gérés et transformés en nouveaux produits plutôt que d’être gaspillés.
- Pourrir/décomposer. Les matières organiques telles que les déchets alimentaires sont triées pour être compostées au lieu d’être jetées.
Parmi les mesures déjà mises en œuvre à la suite de ce mouvement, on peut citer, par exemple, la facturation des articles en plastique dans les magasins et les supermarchés afin de réduire leur utilisation, étant donné qu’ils font partie des articles les plus polluants.
Le mouvement « zéro déchet » s’est développé au fil du temps à partir des idées et des efforts de diverses personnes et de divers mouvements qui s’intéressent à la durabilité et à la conservation de l’environnement. En adoptant ces principes, les individus, les communautés et les entreprises peuvent contribuer à la conservation de l’environnement en réduisant leur empreinte de déchets et en promouvant des pratiques plus durables dans leur mode de vie et dans la production de biens et de services.